"Nous, gens d'Ariège,
par-delà nos divergences idéologiques,
nos différences sociales et culturelles,
unis dans une même volonté
de résister au projet impérial
et recouvrer notre souveraineté,
constituons le Parlement d'Ariège."
(extrait de la Déclaration constituante)
Le parlement, c'est le lieu mais surtout le temps où l'on parle, où l'on discute de nos affaires, où l'on décide de notre vie.
L'Ariège, c'est l'espace naturel de notre organisation politique et sociale mais aussi le résultat du travail des anciens et l'héritage que nous laisserons à nos enfants.
Le Parlement d'Ariège est le fruit des volontés locales de s'organiser politiquement en dehors de tout cadre institutionnel moderne. Il n'est l'émanation d'aucun parti, d'aucun mouvement, d'aucune église. Ses membres ont des opinions diverses et siègent en tant qu'Ariégeois seulement.
Nous avons pour ambition ni plus ni moins que la prise du pouvoir par l'exercice tranquille et obstiné de la souveraineté et de l'autonomie. Nous partons, à partir des communes de nos vallées, des pays, des provinces, à la reconquête de la France occupée depuis trop longtemps par les troupes impériales du Nouvel Ordre Mondial.
Nous affirmons notre fidélité à la France et ne poursuivons pas d'objectif séparatiste : la souveraineté ariégeoise est une composante et une condition de la souveraineté française.
« Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ;
S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !»
Victor Hugo
Les Châtiments, Ultima Verba, VII, 16