Parlement
d'Ariège
Parlament
d'Arièja

Qui sommes-nous ?

Une somme de "nous" !

Le Parlement d'Ariège procède du constat de la faillite des institutions républicaines, de leur incapacité à administrer le pays, à régler les problèmes, à défendre le peuple.
Plus encore, nous devons constater la complète soumission de l’État aux instances mondialistes que nous pouvons désigner comme l'Empire.
Puisque plus rien n'est possible par les voies institutionnelles, nous sortons du système. Nous nous organisons nous-mêmes, nous récupérons cette souveraineté que nous nous sommes laissés confisquer par l'État qui s’est empressé de la vendre aux GAFAM et à Wall Street.

 

Nous désertons le système pour reconstruire la société.

 

Cette désertion a deux aspects : résistance et résilience.

Résistance puisque ce gouvernement de traîtres, ce gouvernement de dingues prétend imposer à l'Ariège des mesures que refusent les Ariégeois. Nous résisterons donc par la désobéissance civile. En Ariège, pas de masques, pas de passe, pas de poison ! En Ariège pas de radars, pas de caméras de surveillance, pas de péages ! En Ariège ce sont les Ariégeois qui décident désormais ! (bon, pour l’instant on se prépare à décider plutôt… mais ça peut aller vite !).

 

Le système nous veut divisés : on se rassemble !
Il nous veut égoïstes : on s'entraide !
Il nous veut aliénés : on se libère !
Il nous veut soumis : on se défend !
Il nous veut terrorisés : on rigole !

 

Insistons sur l'aspect rigolade qui est très important pour ne pas sombrer dans le désespoir, l'inquiétude.

Séparés, nous tombons ; rassemblés nous sommes invincibles.
Peut-être même est-ce le plus important : à l'hybris, à la démesure, à la folie de l'oligarchie, nous devons d’abord nous libérer par un immense rire ! Un rire enfantin. Un rire métaphysique.

 

Il y a aussi dans notre action un aspect "jeu de rôle". Depuis le temps qu'on s'est habitué à déléguer à la puissance publique puis à l'oligarchie financière notre souveraineté, il nous faut retrouver notre noble nature d'hommes libres. Voilà pourquoi nous, les gueux, les sans-dents, les crevards, les péquenots, les babouzes, les beaufs, les néos, les bouseux... nous nous faisons tous barons !

 

Nous nous tenons effrontément éloignés des partis, des syndicats, des ONG et autres illusoires culs-de-sac qui stérilisent l'action politique et récupèrent les volontés les plus sincères. Nous faisons avec les gens, les communes, les petites associations locales, les collectifs existants…

 

Nous vivons sur un terreau fertile, avons un grand potentiel de savoirs et de savoirs-faire. Faisons vivre notre intelligence collective tout en restant ouverts sur l’extérieur. Le tout est plus que la somme de ses parties.

 

Le deuxième aspect de l'action de notre Parlement : la résilience.

Car il s'agit aussi d'anticiper un effondrement que certains pensent probable, d'autres inéluctable.
De quelle ampleur sera cet effondrement ? quelle en sera la forme ? Nul ne peut le dire avec certitude. Mais quel qu'il soit, nous envisageons dès à présent les solutions aux problèmes concrets qui en seraient les conséquences. Accès à l'eau, à la nourriture, aux soins, à l'éducation... solidarité, défense, entretien des infrastructures…

 

Nous voulons nous occuper de tout ce qui nous regarde.

 

Sous quelle forme ? On verra bien : le Parlement d'Ariège est le lieu de cette formulation, de cette formalisation de la souveraineté ariégeoise.
Ce n’est pas une organisation idéologique mais une instance - sinon une institution - territoriale au sein de laquelle tous les Ariégeois, quelles que soient leurs opinions, leurs croyances, leurs origines… s’organisent socialement, c’est-à-dire politiquement. Ce Parlement sera ce qu’on en fera.

Il y a au Parlement des féministes et des patriarches, des anti et pro chasse, des anti et pro ours, des anarchistes et des royalistes, des nationalistes et des sans-frontièristes, des chrétiens, des musulmans, des athées...
Nous prétendons que ces divergences, parfois radicales, ne doivent pas nous empêcher d'habiter le réel ensemble. Il ne s'agit pas de nier les contradictions mais de les articuler dans un discours et une pratique sociale apaisés.
Il s’agit de montrer que le peuple peut se passer du système alors que l’inverse n’est pas vrai.

 

Il s’agit d’exercer notre souveraineté par l’autonomie.

 

Pour cela, nous avons considéré deux axes :
- un axe thématique avec les différentes commissions (Production & échanges, Santé, Eaux & forêts, Éducation, Culture & patrimoine, Solidarité, Énergie, Ponts & chaussées, Sécurité civile, Relations diplomatiques).
- un axe géographique avec les Conseils de pays, de vallée, de commune… dont les créations sont du ressort des habitants.

 

Nous sommes l'Ariège

d'hier, d'aujourd'hui et de demain

Qui ?

Peu importent les noms, les visages, les atours...

L'individu n'est rien ; l'idée est tout.

Nous sommes anonymes. Non pas dénués d'ego, d'intérêts particuliers, de contradictions voire d'hypocrisies...

Mais nous sommes aussi dotés de la conscience claire que "la bête de l'événement", comme l'a crânement nommée un obscur gouverneur provincial, nous oblige à être ensemble, vivre ensemble, travailler ensemble... Et c'est tant mieux !

La solidarité, la fraternité, la compassion, le partage, la simple acceptation de l'autre... bref, tout ce qui fait qu'un ensemble n'est pas un agrégat, tout ce qui différencie une société d'un tas, un peuple d'une masse, un organisme d'un amas ; tout cela, nous devons le pratiquer en urgence. C'est une question de survie.

Qui sommes-nous ?

Des gens.

Des gens normaux. Divers, complexes, en recherche... Avec leurs forces et leurs faiblesses. Leurs doutes et leurs certitudes...

Des hommes de bonne volonté. Des pères, des mères, des fils, des filles, des voisins, des amis... Des êtres en relations.

Des gens.

Des gentils.

Des enfants de Qui vous savez...